Les coups de cœur du mois – Juillet 2024 - Médiathèques - Ludothèque - Puteaux

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La sélection de vos médiathécaires, pour petits et grands !

 

Marée haute Marée basse

de Max Ducos

 Album

IMAGE Marée haute

« Voici la plage.
Quelle chance ! Elle n’est que pour toi.
Il est encore très tôt et le sable est comme
une page blanche prête à accueillir
l’histoire de cette journée.
Regarde le vent… Ecoute les ombres…
Profite. »

C’est par ces mots que commence le grand album Marée haute Marée basse. Max Ducos s’adresse à un spectateur invisible, dont l’identité sera révélée à la fin. Il lui propose d’observer, durant toute une journée, la vie d’une plage, des premières lueurs de l’aube jusqu’au silence de la nuit.
Nous voyons ainsi passer promeneurs et bateaux, s’installer familles et adolescents, s’activer les pêcheurs et jouer les enfants. Nous assistons à des rencontres, à quelques chamailleries. Certains personnages quittent la plage en fin d’après-midi et y reviennent dans la soirée.
La marée modifie le paysage. Le temps et la luminosité varient. L’atmosphère se rafraîchit en fin de journée.
Le grand format facilite l’immersion. Le texte attire l’attention du lecteur sur tel ou tel personnage, guide son regard dans la page.
Ce magnifique album s’adresse à tous, dès 4 ans. Les plus jeunes prendront plaisir à observer et retrouver les scènes dont parle l’auteur. Les plus vieux seront également sensibles aux changements d’atmosphère qui feront probablement écho à des souvenirs vécus.

Louise

 

The sound of my soul

de Rin Saito

Manga

IMAGE Sound of my soul

Ecrit et illustré par Rin Saito, jeune Mangaka japonaise, ce manga est inspiré de la véritable histoire du violoniste japonais Mizuki Shikimashi atteint d’une hypoplasie cérébrale, maladie invalidante qui altère ses mouvements et sa vision.
On y découvre son enfance et son adolescence, tout d’abord dans une école spécialisée accueillant des enfants atteints de différents handicaps puis dans un établissement public classique entouré d’enfants valides.
Dans sa première école, Mizuki se lie d’amitié avec un enfant sourd prénommé Natsuki; il rêve un jour de devenir violoniste professionnel pour être capable de faire ressentir sa musique à son ami.
Une très belle histoire d’amitié mais aussi un récit très sensible qui met en exergue les difficultés et le courage d’un enfant qui n’a de cesse de lutter contre sa maladie, porté et encouragé par sa mère puis par sa passion et son rêve : devenir violoniste professionnel !
Discriminé en classe par des camarades valides, Mizuki, grâce à son optimisme, sa confiance et sa persévérance, cherchera vaille que vaille à s’intégrer.
Je vous invite vivement à lire cette histoire touchante qui est aussi un bel appel à la tolérance et au vivre ensemble.

Série en 4 tomes. Tout public, à partir de 11 ans.

Catherine

 

On ne sépare pas les morts d'amour

de Muriel Zürcher

Roman

IMAGE On ne sépare pas les morts damour

Bakari et Erynn sont morts.
Ils s’apprêtent à être auditionnés par des écoutanges qui détermineront si leur place est en enfer ou au paradis. Ils vont alors raconter leur histoire, chacun leur tour, chacun sa version des faits.
Erynn et Bakari vivaient dans deux cités rivales. Ils se découvraient, apprenaient à faire confiance et à aimer, jusqu’à ce que...
Un court roman, très intense et plein de suspens.
Une réécriture moderne et originale de Roméo et Juliette.
Une histoire nuancée qui met à jour le mécanisme implacable de cette tragédie.
A partir de 13 ans.

Louise

 

Les dieux déchus, T. 1: Godkiller

d'Hannah Kaner

Roman de Fantasy

IMAGE Les dieux déchus t 1

Nous sommes dans un monde ou dieux et humains se côtoient, se mélangent, se vénèrent et s’entretuent.
Kissen, une « déicide » ou tueuse de dieux, marginale et sans répit, est en quête de vengeance. Irina est une jeune fille de haute famille, entourée de mystère et accompagnée de Skedi, jeune dieu amnésique sans attache et sans souvenirs. Elogast est un simple boulanger en première figure, mais avant tout un ancien chevalier royal, qui doit reprendre du service pour le bien de son roi et de son royaume.
Ce sont quatre personnages hors du commun qui n’ont rien en commun. Pourtant leurs routes se croisent et s’unissent dans une quête qui pourrait sauver leur monde.
Sur ce résumé alléchant, Hannah Kaner nous plonge dans de la grande fantasy. Un univers riche et dense dans lequel haine, guerre, amour et intérêts s’entremêlent et s’assemblent à travers le regard de nos quatre personnages.
C’est simple, classique mais efficace, et prometteur pour la suite de la série !

Frédéric

 

Une éducation orientale

de Charles Berberian

Bande dessinée

IMAGE Une éducation orientale

Le confinement de 2020 a fait écho, chez Charles Berberian, à un autre confinement, au Liban, en 1975.
L’occasion pour l’auteur de replonger dans son histoire familiale et, par extension et par petites touches, dans celle du Liban et du Moyen Orient.
Berberian chemine dans ses souvenirs comme il le fait dans les rues de Beyrouth, à la recherche des traces de son passé.
Le mélange de techniques et la fragmentation du récit : alternance de souvenirs personnels et d’épisodes historiques, allers-retours entre passé et présent, restituent le flux de pensées de l’auteur.
Berberian nous raconte son enfance, sa famille, les années passées auprès de sa chère grand-mère, son admiration infinie pour son grand frère, sa passion pour le dessin et la BD… et ce malgré la guerre civile et les soubresauts d’une Histoire qui a façonné durablement le mode de vie libanais.
Le résultat est touchant et sensible.

Louise